06 mars 2017

Dijon - ViniBD 2017...

Premier salon de l'année, à Dijon, ce weekend. 2ème VINI-BD !

J'y avais été invité l'an passé durant la tournée de promo de l'Aviateur 1, par Adeline et Eddy, un couple rencontré à la Parenthèse, dans ma ville de naissance, Nancy.

Hôtel confortable, moderne, (un Campanile nouvellement rénové) peut-être un peu loin des festivités, même si le tramway passe juste devant pour emmener les Auteurs.

Chambres standards assez petites mais très fonctionnelles et avec le nouveau design de la chaîne qui a rénové le style, lequel avait bien besoin d'un coup de dépoussiérage...

Je vais pas vous mentir, ce n'est pas franchement le genre d'hôtel que je préfère, mais il faut admettre que c'est tout à fait convenable pour une nuit.

Comme je suis venu en voiture (parking retenu et payé) et qu'il a été facile de se garer près de l'endroit du salon, aucun problème de ce point de vue...

Parti de chez moi le samedi matin tôt, 300 km avant d'arriver vers 11h30 à la salle Devosges qui accueille la manifestation.

Une bonne affluence et une organisation bon enfant qui en est à son second salon ViniBD, combinant comme son nom l'indique BD... et Vin. Bon, la réputation des auteurs qui boivent (euphémisme pour certains) perdure. Je suis une des exceptions non-buveur qui confirme la règle...

Ce qui ne m'empêchera pas de repartir avec de bonnes bouteilles, certaines offertes par le salon à tous les auteurs, un geste apprécié, et d'autres, constituant un “investissement“ de ma compagne canadienne qui n'est pas la dernière à apprécier le bon vin français !

Le samedi je signe une quarantaine d'albums que je peux comptabiliser grâce à un petit gadget très utile valant 3 €. Ce serait bête de s'en priver et au moins je sais en repartant que j'ai fait 87 dessins. Albums confondus, vendus sur place et/ou amenés.

Autre gadget pas cher et surtout très utile, j'ai investi il y a peu10 € dans une petite lampe LED sans fil rechargeable me permettant ainsi de pallier à l'éclairage souvent épouvantable qu'on trouve dans les grandes salles de ce genre ou d'ailleurs dans les salons de BD en général.

Je me suis aperçu de ça à Toulon lors du Salon du Var l'an passé et la solution allait de soi: amener sa propre lampe !

Parce que vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais nous dessinons souvent dans des conditions particulièrement inconfortables pour nos yeux avec lumières et ombres venues de tous côtés. L'autonomie n'est pas parfaite, mais en la rechargeant de temps à autre (secteur et/ou usb) et pendant le moment des repas par exemple, ou mieux en en ayant une seconde le temps de la recharge, on peut ainsi travailler avec confort visuel bien plus plaisant pour un dessinateur.

D'autant que j'ai l'oeil gauche à nouveau esquinté et que ça diminue pas mal ma vision à gauche, ce qui est assez perturbant pour dessiner et nécessitant d'adapter ma façon de bosser. Deux mois que je gère, ça revient un peu mais c'est très lent. Je fais avec. Et dédicacer du coup devient un exercice de rééducation...

En tout cas, ça a bien plu à mes camarades dessinateurs et je ne serais pas étonné de voir fleurir de ces petites lampes individuelles sur nos tables dans les mois qui arrivent. Pour une fois que je peux être un peu précurseur...

Déjeuner le samedi midi, excellent dans un restaurant "familial" mais peut-être un peu "riche" pour qui va passer son après-midi ensuite à ronfl... dessiner. C'est en deux services et du coup ceux de la seconde fournée attendent que les premiers aient terminé. Pas toujours simple à gérer.

Le soir, on sort de l'hôtel avec quelques minutes de retard ("on avait dit 19:45" et il est 53...), les auteurs sont partis dîner au restaurant sans qu'on nous prévienne. Un petit coup de fil en chambre ?

Du coup, Joanne et moi prenons le tram pour les rejoindre, mais évidemment à l'arrivée 20 minutes plus tard, tout le monde est déjà installé, il n'y a plus de places ou presque et surtout c'est tellement bruyant qu'après trois minutes assis comme des malheureux sur une petite table de deux à côté des toilettes et d'un groupe d'auteurs gueulards visiblement déjà bien avinés à la table d'à-côté, on se barre tous les deux pour aller manger dans une brasserie d'en face, sur nos deniers... mais au calme.

C'est un fait. Nos amis organisateurs ne se rendent pas toujours compte qu'après une journée entière à dessiner, on puisse préférer des endroits plus feutrés et moins bruyants que de se retrouver dans un resto bondé, serrés comme des sardines et dans lesquels au bout que quelques instants le vacarme est tel qu'on n'entend pas son voisin de table...

On rentre ensuite, sans soucis, toujours en reprenant le tram, on nous avait remis des tickets...


Le lendemain dimanche à notre arrivée vers 10 h à la salle, renseignements pris auprès de l'organisateur qui se préoccupe de notre départ sans crier gare et s'en inquiète sincèrement, (un très bon point...) il apparait qu'on a bien fait de se barrer: le restaurateur visiblement n'a pas tenu ses engagements auprès de nos hôtes et le repas n'était pas à la hauteur de la commande. Bref, pas dramatique non plus, mais je comprends leur agacement, ce sont des soucis d'intendance et des réglages que toute organisation connait à un moment ou un autre...

Repas de midi à nouveau en deux services dans le même resto que la veille, toujours copieux et bon, endroit qui n'est ouvert en ce dimanche midi, jour de fermeture d'ordinaire, que pour les auteurs du festival...

Mauvais point météo, la pluie, presque toute la journée.


Le salon en lui même ? Une salle agréable - si on excepte la lumière inégale, mais comme vous l'avez lu plus haut, j'ai résolu le souci - des organisateurs affairés et un libraire efficace.

Côté public, j'ai la bonne surprise de croiser deux édinautes, un Belge et un Suisse ! J'en profite pour leur remettre en mains propres leurs exemplaires d'Ava... Merci donc aux amis Mime / Olivier et +Philippe+ /... Philippe (sic) d'être passés, l'un en partant au ski l'autre en remontant. Dijon est pour ça un excellent point de croisement... Ah, j'allais omettre Alexandre12 qui lui aussi fait partie de la famille ! Bref pas mal de monde et comme toujours de bonnes rencontres. 

Environ 1000 visiteurs selon l'organisateur.

Côtés auteurs. Là aussi, on trouve toujours des compagnons (et compagnes) de table charmants avec qui on passe le temps et on mange en refaisant le monde éditorial.


Côté ventes. Pas mal, dans l'ensemble.

Le libraire malheureusement n'avait pas pris l'Aviateur 2, voyant que mon nom n'était pas dessus, c'est dommage, on en aurait à mon avis vendu autant que du tome 1.

Et là, il en avait: toute la pile (une trentaine) y est passée, les gens plébiscitent la série, c'est très agréable...

On aura quand même vendu trois exemplaires du 2 que le libraire est allé chercher à la boutique, qui lui restaient de sa commande du 10 février !

... Et évidemment aussi beaucoup de Sara Lone, pas mal de gens également amenant pour un simple paraphe leurs albums déjà joliment signés par David, lors de son passage à Nuits-Saint-Georges où il a laissé le souvenir d'un auteur absolument adorable.

Ce qui ne me surprend pas. On a aussi vendu une dizaine d'intégrale W4, toujours appréciée... Quelques Sophaletta et quelques Glénat d'antan, amenés par des passionnés.




Côté frais de route: Autre bon point, qui va de soi mais qu'il est important de signaler, à savoir que je viens systématiquement en voiture et propose donc toujours en amont à mes hôtes du weekend mes désidératas, pour éviter les déconvenues de fin de salon. Du coup, grâce à mappy.fr, le calcul est tout simple, envoyé quelques semaines avant et tout est prêt sans que je ne demande, on me règle mes frais kilométriques et les péages comme demandé, sans attendre comme ça arrive encore malheureusement parfois deux ou trois semaines après !

Retour le dimanche, quittant le salon vers 17 h, on arrive vers 20 h15, après une route sous la pluie pendant la moitié du chemin...

Bref, c'était dense et bien. Merci aux organisateurs, disponibles et prévenants, en les félicitant, ce n'est que la seconde édition et pourrait bien devenir un rendez-vous incontournable, pour peu que se gomment quelques petits aléas inévitables et pas de leur fait.

Bravo de toute façon à eux pour tout.


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