13 septembre 2016

Signatures en JUIN - 1

On me fait (mon père, en fait...) la remarque que je ne tiens pas à jour... Alors plusieurs rendez-vous de signatures et pas mal de déplacements pour valoriser l'AVIATEUR...

Commençons par Nîmes et Istres, début juin.

Le 4 juin

Après l'Est, Mulhouse et Nancy la semaine précédente, cap le 4 juin sur Nîmes où mon amie Sylvie Moretto désormais associée et travaillant en binôme avec Fabrice a organisé une dédicace conjointe entre Jim et moi dans sa librairie "la Bulle".

Je connais peu l'auteur de "Une nuit à Rome", croisé lors d'un salon dans cette même ville deux ans plus tôt, mais c'est un garçon avec qui je sens que je pourrais m'entendre. Y'a des évidences comme ça qui font qu'on sait en rencontrant certaines ou certains si on aura des choses à se dire ou pas.

Tout ça se passe en plein d'une de ces grèves de la SNCF présentées comme à chaque fois "pour protéger les usagers" (mais surtout leurs acquits, évidemment, faut pas nous prendre pour des blaireaux, ça va finir par se voir, les gars !), un truc devenu une spécificité du pays et ce quelle que soit la couleur du gouvernement...

Bon, je propose une venue en voiture, sachant qu'en plus du samedi, je dois aussi signer à Istres lors du meeting aérien du dimanche, donc DEUX prestations, mais l'éditeur tousse devant ma facture et me propose uniquement un dédommagement au prix coûtant, ce qui quand on a une voiture en leasing, finirait par coûter sacrément cher, si je dépassais les km prévus...

Ils me proposent d'en rester là et de ne pas y aller, du coup. Je refuse, et pour ne pas ennuyer Sylvie qui compte sur moi, décide malgré tout de tenter le truc, en me rendant quand même tôt à la gare de Chessy, bien décidé à grimper dans le premier train qui passera par là.

Je fais bien, le 7h11 soi-disant annulé (on a reçu un SMS disant que ce TGV serait supprimé) est annoncé comme prévu, et effectivement je prends place à l'heure dite. Le truc c'est qu'au lieu du direct initial il stoppe à Lyon et il me faudra attendre une heure un autre TGV venu de Strasbourg bien bondé, moindre mal qui me fera arriver avec à peine 3/4 d'heures de retard sur le timing initial.

Comme j'ai une heure à tuer à Part-Dieu, j'en profite pour aller voir la FNAC sise dans la gare, y découvrant avec plaisir que sur les 12 albums dans le petit présentoir contenant les BD du moment, l'Aviateur figure en bonne place !

Une fois arrivé à la gare, j'attends un peu comme un gland qu'on vienne me chercher avant de me souvenir que la librairie est à 500 mètres de là.

C'est sous un beau soleil que je file à pied jusqu'à cette nouvelle boutique de Sylvie et Fabrice que je ne connais pas, vraiment idéalement placé, à deux pas de la Mairie dans une petite rue piétonnière. Et d'ailleurs ça marche très bien, le chiffre d'affaire (rare dans le secteur) est en augmentation. Le fait d'être plus en vue, probablement, et dans un espace plus plaisant.

Après un déjeuner au soleil on retourne à la librairie, en faisant les vingt mètres qui séparent le restaurant de la librairie où je retrouve, en droite ligne de Montpellier, Jim et Delphine qui en plus d'être la talentueuse coloriste de "une nuit à Rome" et autres productions est aussi sa femme !

Au moment où je leur propose de commencer à signer, comme on a une demi-heure d'avance sur l'horaire prévu, le gars me prend par le bras et me propose d'aller plutôt prendre un café tous les deux pour faire tranquillement connaissance, avant le rush des dédicaces.

J'ai trouvé la démarche super.




Et puis la signature en elle-même: assez dense, le fait d'être à deux auteurs avec des publics un peu différents est un plus indéniable et permet de découvrir l'un ou l'autre, selon celui pour lequel ils sont venus. Il me semble qu'on a tous les deux bien fonctionné, du coup, avec une libraire épuisée mais ravie à la fin de la journée...

On a presque vendu tous les albums qui étaient sur place !

Il en reste pour le lendemain à Istres, mais avant on va dîner tous ensemble dans un excellent restaurant retenu pour l'occasion, tandis que se joignent à nous un couple d'amis de Sylvie avec qui le courant passe très bien. Merci à Séverine et Bruno, donc, pour cette excellente soirée à rire  de bon coeur et se raconter des trucs entre amis à bâtons rompus. On se reverra fin août...

Bref, après avoir souhaité à tous une bonne nuit, je regagne l'hôtel (une résidence en face des Arènes) vers minuit avec le sentiment d'une journée bien pleine où l'efficacité l'a disputé au plaisir.

Le lendemain matin, vers 7 heures, Fabrice et évidemment Sylvie doivent venir me chercher pour filer à Istres, assurer une seconde journée de dédicaces, mais cette fois sur une base aérienne.

Le 5 juin

Nuit courte, mais pas de soucis, au matin on file vers Istres, une heure de route environ, et on arrive sur la base bien avant les nombreux visiteurs attendus.



À l'entrée, il y a plusieurs filtres y compris pour fouiller la voiture. On sait qu'il y a 50 000 visiteurs prévus. Les dédicaces se passent dans un immense hangar où sont regroupés les exposants et les libraires, donc le secteur BD, géré par Sylvie et son associé, là encore. Cette fois, les auteurs présents ne sont évidemment que des gens qui font des séries "avion"...

Passionnant moment de discussion avec les militaires et aviateurs, qui se pressent de l'autre côté de la table de dédicace, autour de la situation actuelle.


Mali, Afghanistan et Syrie, les gars sont sur le terrain et savent de quoi ils parlent. Un moment privilégié avec quelques-uns qui répondront à mes questions, sur l'engagement du pays et les opérations en cours. Des scénarios qui feraient de bonnes BD, mais tristement ancrés dans une réalité qui nous envahit de jour en jour. Flippant. Merci à eux.





On a, en causant avec ces gars et ces filles, (car il y en a pas mal) le sentiment que le mot patriotisme a encore du sens, en tout cas plus que quand des connards beuglent la Marseillaise dans un stade pour voir 11 types en short taper dans un ballon... Passons.

J'ai rencontré le très sympa Matthieu Durand qui a repris Tanguy et ce grand gaillard qui pourrait être mon fils a un talent évident. La façon dont il a absorbé le trait Uderzo des années 60 est très intéressante. Je suis moins fan du scénario daté, puisqu'ils ont repris un ancien texte de Charlier qui est très ancré dans sa façon de faire des années Pilote, notamment pour sa vision des femmes.

On se reverra quelques semaines plus tard  sur une autre base aérienne et il m'offrira son album en noir et blanc version luxe.

Merci à lui...

Alors évidemment, je n'ai RIEN vu du meeting. Tout se passait dehors et de la fête, on n'a eu que le bruit, énorme... On a dédicacé comme des fous, avant ensuite de partir diner, en bonne compagnie. Retour sur Nîmes fatigués mais pilotés de main de maître par Fabrice qui heureusement est le seul à ne pas somnoler dans la voiture, ce qui est un plus puisque c'est lui qui conduit...

Nîmes vers minuit où je dors une seconde nuit, avant le lendemain de déjeuner chez Sylvie au bord de sa piscine. Retour un peu chaotique avec la SNCF, mais au final, seulement une demi-heure de différence avec l'horaire prévu.

Putain, c'est dur la vie dans le Sud... La Seyne-sur-mer, c'est dans quelques jours, la semaine suivante...

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